Biais Cognitifs: ces mécanismes subtils qui orientent nos pensées et décisions sans même que nous en soyons conscients. Découvrez comment ils façonnent notre réalité et comment les déjouer.
Histoire des Biais cognitifs
Mise en contexte
Le terme « cognitif » se réfère à tout ce qui est lié à la cognition, c’est-à-dire aux processus mentaux impliqués dans l’acquisition et la compréhension de la connaissance. Ces processus incluent la pensée, la perception, la mémoire, le jugement, la résolution de problèmes, la prise de décision, et le langage.
En psychologie, la cognition est étudiée pour comprendre comment les individus reçoivent, traitent, stockent et utilisent les informations. Les théories et les modèles cognitifs cherchent à expliquer comment ces processus mentaux fonctionnent et comment ils influencent notre comportement et notre interaction avec le monde environnant.
La science cognitive, quant à elle, est un domaine interdisciplinaire qui étudie ces processus mentaux en combinant des éléments de la psychologie, de la neurologie, de l’informatique, de la philosophie, de la linguistique, et d’autres disciplines connexes.
Origines des biais cognitifs
Les biais cognitifs sont un concept qui a été introduit dans les années 1970 par deux psychologues, Amos Tversky et Daniel Kahneman.
Amos Tversky (est né en 1937 et est décédé en 1996) était un psychologue cognitif et mathématicien, connu pour son travail sur la théorie de la perspective, qui a révolutionné la compréhension de la prise de décision humaine.
Daniel Kahneman (né en 1934, est toujours en vie à ce jour), également psychologue, est un lauréat du prix Nobel d’économie pour son travail sur le jugement humain et la prise de décision sous incertitude. Je vous en ai déjà parlé concernant sont immense travail autour du Système 1 / Système 2.
Le concept de biais cognitif a été utilisé pour la première fois dans un article de 1972 intitulé « Judgment under Uncertainty: Heuristics and Biases », publié dans la revue Science. Dans cet article, Tversky et Kahneman ont présenté trois heuristiques (représentativité, disponibilité et ancrage) qui sont souvent utilisées par les individus pour juger de la probabilité d’événements. Ils ont également démontré que ces heuristiques peuvent conduire à des erreurs systématiques ou à des biais dans le jugement.
« Jugement dans l’incertitude : heuristique et biais »
Publié dans la revue Science en 1972, cet article fondateur a marqué un tournant dans la compréhension de la prise de décision humaine. Tversky et Kahneman ont mis en évidence trois heuristiques spécifiques que les individus utilisent fréquemment pour juger de la probabilité d’événements. Ces heuristiques sont des raccourcis mentaux qui permettent aux gens de prendre des décisions rapidement, mais qui peuvent aussi conduire à des erreurs systématiques ou des biais.
1. Heuristique de Représentativité
L’heuristique de représentativité est basée sur l’idée que si un objet ou un événement ressemble à un autre, alors il doit avoir les mêmes propriétés ou appartenir à la même catégorie. Cela signifie que les individus jugent souvent la probabilité d’un événement en fonction de sa ressemblance avec un prototype ou un stéréotype.
Exemple : Si on vous présente une personne qui lit beaucoup de livres de poésie et qui aime assister à des spectacles de théâtre, vous pourriez juger qu’il est plus probable qu’elle soit professeur de littérature plutôt qu’un camionneur, même si la population de camionneurs est beaucoup plus grande.
2. Heuristique de Disponibilité
L’heuristique de disponibilité se réfère à la tendance à juger la probabilité d’un événement en fonction de la facilité avec laquelle des exemples ou des instances peuvent être rappelés à l’esprit. Les événements qui sont plus mémorables, plus récents ou plus fréquemment rencontrés dans les médias sont plus faciles à rappeler et peuvent donc être jugés comme étant plus probables.
Exemple : Après avoir vu plusieurs reportages sur des accidents d’avion, une personne peut juger que les voyages en avion sont extrêmement dangereux, même si les statistiques montrent que l’aviation est l’un des moyens de transport les plus sûrs.
3. Heuristique d’Ancrage
L’heuristique d’ancrage implique de s’appuyer sur une information initiale, ou « ancre », lors de la prise de décisions ou de l’évaluation de la probabilité. Les individus ont tendance à s’accrocher à cette ancre et à faire des ajustements insuffisants à partir de celle-ci, même si l’ancre est manifestement non pertinente pour la décision en cours.
Exemple : Si un vendeur vous dit que le prix initial d’une voiture est de 30 000 €, vous pouvez négocier à partir de ce point, même si la valeur réelle de la voiture est beaucoup plus basse. L’ancrage à ce prix initial peut vous conduire à payer plus cher que nécessaire.
Correction des biais cognitifs
Tversky et Kahneman ont suggéré que la prise de conscience des biais cognitifs peut aider à les corriger. Cependant, ils ont également noté que cela peut être difficile, car les biais sont souvent automatiques et inconscients. Des recherches plus récentes ont exploré diverses stratégies pour réduire les biais, comme la formation à la pensée critique, la prise de décision en groupe, et l’utilisation d’algorithmes et de règles de décision formelles.
Le concept de biais cognitif a eu un impact significatif sur de nombreux domaines, y compris l’économie, la finance, la médecine, le droit, et la politique. Exemple significatif et tellement usé et abusé : le principe de biais dans les publicité et tout le domaine marketing…
Voici quelque effets positifs dans l’identification des biais cognitifs :
- Comprendre les biais cognitifs peut améliorer la prise de décision : En étant conscient des biais cognitifs et en travaillant pour les corriger, vous pouvez prendre des décisions plus rationnelles et éclairées dans votre vie professionnelle et personnelle.
- Réduire les erreurs de jugement : La compréhension des biais cognitifs peut vous aider à éviter les erreurs de jugement qui peuvent avoir des conséquences négatives, comme les mauvais investissements ou les erreurs médicales.
- Améliorer la communication et les relations : La prise de conscience des biais cognitifs peut vous aider à comprendre pourquoi les autres peuvent avoir des opinions différentes de la vôtre et à communiquer plus efficacement avec eux.
- Contribuer à la réflexion critique et à la résolution de problèmes : La connaissance des biais cognitifs peut vous aider à évaluer les informations de manière plus critique et à résoudre les problèmes de manière plus créative et efficace.
Critiques et débats
Bien que le concept de biais cognitif ait été largement accepté, il a également fait l’objet de critiques et de débats. Par exemple, certains chercheurs ont suggéré que les biais peuvent être moins répandus ou moins prononcés dans certaines cultures ou contextes. D’autres ont remis en question la méthodologie de recherche de Tversky et Kahneman, ou ont suggéré que les biais peuvent parfois être adaptatifs plutôt que des erreurs.
Codex des Biais Cognitifs
De part le travail de Tversky et Kahneman, de nombreux chercheur se sont lancés dans l’identification de tous les biais qui pourraient nous entourer. Le chiffre fait autant débat que la méthodologie Tversky et Kahneman. Certains biais sont tellement allebiqués qu’ils en sont idiots (j’assume). C’est ainsi qu’il a été décidé de garder les plus pertinents et reconnus dans un Codex, sous une forme visuelle.
Ce travail a été fait par Buster Benson et John Manoogian III. Ils ont entrepris ce projet pour simplifier et de catégoriser ces biais pour faciliter leur compréhension, et comme je vous l’ai dit, éviter la démultiplication de biais inutiles et/ou redondants.
Le Codex a été publié pour la première fois en 2016. Depuis lors, il a été mis à jour et révisé pour inclure de nouveaux biais et affiner les catégories existantes. La version la plus récente du Codex regroupe les biais en quatre grandes catégories, chacune divisée en sous-catégories. Ces quatre grandes catégories sont :
- Information : comment nous traitons les informations.
- Signification : comment nous donnons un sens aux informations.
- Action : comment nous agissons sur les informations.
- Social : comment nous traitons les informations dans un contexte social.
Liste exhaustive
J’avais besoin de faire l’exercice de répertoire de tous les biais du Codex en allant jusqu’à la compréhension de ces derniers. En voici mon humble travail basé sur la catégorisation du Codex.
1. Information
1.1 Ce que nous devrions nous rappeler, nous l’oublions
- Biais de l’oubli : Oublier des informations au fil du temps. Exemple : Oublier les détails d’un livre lu il y a plusieurs années.
- Biais de la fausse reconnaissance : Reconnaître faussement quelque chose comme familier. Exemple : Penser avoir déjà rencontré quelqu’un qui vous est en fait étranger.
1.2 Ce que nous devrions oublier, nous nous en souvenons
- Biais de la persistance : Se souvenir de ce que nous préférerions oublier. Exemple : Se souvenir d’une expérience embarrassante des années après qu’elle se soit produite.
1.3 Nous réduisons les détails à l’essentiel
- Biais de la généralisation : Ignorer les détails spécifiques et se concentrer sur l’essentiel. Exemple : Se souvenir de l’intrigue générale d’un film mais oublier les détails spécifiques.
- Biais de la stéréotypie : Catégoriser les choses en fonction de stéréotypes communs. Exemple : Supposer qu’un médecin est sérieux et professionnel sans le connaître personnellement.
1.4 Nous éditons et renforçons les souvenirs après coup
- Biais de la reconstruction : Modifier nos souvenirs après coup. Exemple : Se souvenir d’un événement comme étant plus positif qu’il ne l’était réellement.
- Biais de l’effet de l’hindsight : Croire, après qu’un événement ait eu lieu, que nous l’avions prédit ou attendu. Exemple : Après une élection, penser que nous savions qui allait gagner.
1.5 Nous stockons les souvenirs différemment à court et à long terme
- Biais de la récence : Se souvenir plus facilement des informations récentes. Exemple : Se souvenir du dîner d’hier soir mais pas de celui de la semaine dernière.
- Biais de la primauté : Se souvenir plus facilement des informations présentées en premier. Exemple : Se souvenir du premier élément d’une liste mais oublier ceux du milieu.
1.6 Nous sommes attirés par les détails qui confirment nos propres croyances
- Biais de la confirmation : Rechercher et se souvenir des informations qui confirment nos croyances existantes. Exemple : Se souvenir des fois où votre signe astrologique était « exact » mais oublier les fois où il était incorrect.
1.7 Nous sommes attirés par les détails qui sont nouveaux et brillants
- Biais de la nouveauté : Privilégier les nouvelles informations sur les anciennes. Exemple : Être plus intéressé par les dernières nouvelles que par les événements d’il y a un mois.
- Biais de la salience : Se concentrer sur les informations les plus saillantes ou les plus remarquables. Exemple : Se souvenir d’un événement inhabituel lors d’une journée autrement ordinaire.
1.8 Plus l’information est facile à obtenir, plus nous la valorisons
- Biais de la disponibilité : Surévaluer l’importance des informations facilement disponibles. Exemple : Penser que les voyages en avion sont dangereux parce que les accidents d’avion sont largement rapportés dans les médias.
1.9 Plus l’information est difficile à obtenir, plus nous la valorisons
- Biais de l’effet d’information : Surévaluer les informations qui ont été difficiles à obtenir. Exemple : Accorder plus de poids à une étude scientifique difficile à comprendre qu’à une explication simple et claire.
2. Signification
2.1 Nous trouvons des histoires et des modèles même dans des données aléatoires
- Biais de la narration : Créer des histoires cohérentes même lorsque les données sont aléatoires. Exemple : Voir des formes dans les nuages.
- Biais de l’illusion de corrélation : Percevoir une relation entre deux variables non liées. Exemple : Penser que manger de l’ail éloigne les rhumes parce que vous n’avez pas été malade depuis que vous en mangez.
- Biais de la causalité illusoire : Croire qu’une chose cause une autre sans preuve. Exemple : Penser que porter une certaine équipe sportive porte-bonheur fait gagner l’équipe.
2.2 Nous remplissons les lacunes
- Biais de la complétude : Compléter les informations manquantes avec nos propres suppositions. Exemple : Entendre une partie d’une conversation et supposer le reste.
- Biais de la projection : Projeter nos propres pensées et sentiments sur les autres. Exemple : Penser que quelqu’un est en colère parce que vous êtes en colère.
- Biais de l’effet de halo : Juger quelqu’un sur une seule caractéristique. Exemple : Penser que quelqu’un est intelligent parce qu’il est bien habillé.
2.3 Nous résolvons les problèmes en utilisant des raccourcis
- Biais de l’ancrage : Se fier trop à la première information reçue. Exemple : Penser qu’un produit est bon marché parce qu’il est en solde, même s’il est encore cher.
- Biais de la représentativité : Juger la probabilité de quelque chose en fonction de sa ressemblance avec une catégorie connue. Exemple : Penser qu’une personne timide est plus susceptible d’être bibliothécaire que vendeur.
- Biais de la disponibilité : Juger la fréquence ou la probabilité en fonction de la facilité avec laquelle les exemples viennent à l’esprit. Exemple : Penser que les attaques de requins sont courantes après avoir vu un reportage à la télévision.
2.4 Nous sommes attirés par les détails
- Biais du concret : Se concentrer sur des détails concrets plutôt que sur des concepts abstraits. Exemple : Se souvenir de faits spécifiques d’une leçon mais pas de la théorie générale.
- Biais de l’effet de cadrage : Être influencé par la façon dont l’information est présentée. Exemple : Être plus enclin à acheter de la viande étiquetée « 75% sans matières grasses » plutôt que « 25% de matières grasses ».
- Biais de l’effet de contraste : Juger quelque chose différemment en fonction de ce qui le précède. Exemple : Trouver un verre d’eau tiède froid après avoir bu un verre d’eau chaude.
2.5 Nous avons besoin de stabilité et de cohérence
- Biais de la cohérence : Avoir besoin que les choses soient cohérentes et logiques. Exemple : Ignorer les informations contradictoires une fois qu’une décision a été prise.
- Biais de l’engagement et de la cohérence : Continuer dans une voie choisie même en présence de preuves contraires. Exemple : Continuer à investir dans une entreprise en déclin parce que vous avez déjà investi beaucoup d’argent.
- Biais de l’effet de dotation : Surévaluer ce que nous possédons déjà. Exemple : Penser que votre vieille voiture vaut plus qu’elle ne l’est réellement sur le marché.
2.6 Nous évitons les pertes
- Biais de l’aversion à la perte : Préférer éviter les pertes plutôt que d’obtenir des gains équivalents. Exemple : Être plus contrarié de perdre 5€ que content de trouver 5€.
- Biais du coût irrécupérable : Continuer un comportement en raison des investissements déjà réalisés. Exemple : Continuer à regarder un film ennuyeux au cinéma parce que vous avez déjà payé le billet.
3. Action
3.1 Nous favorisons l’inaction
- Biais de l’inaction : Préférer ne rien faire dans une situation incertaine. Exemple : Ne pas investir dans un marché volatil par peur de perdre de l’argent.
- Biais de l’omission : Préférer les erreurs d’inaction aux erreurs d’action. Exemple : Ne pas parler à quelqu’un qui vous plaît par peur d’être rejeté.
- Biais du statu quo : Préférer maintenir les choses telles qu’elles sont. Exemple : Garder le même fournisseur d’énergie même si un autre offre un meilleur tarif.
- Biais du zéro risque : Préférer les options qui semblent éliminer complètement le risque. Exemple : Acheter une garantie prolongée pour un appareil peu coûteux.
3.2 Nous réagissons à la pression et aux attentes
- Biais de la réactivité : Réagir à la pression des autres. Exemple : Acheter quelque chose parce qu’un vendeur insistant vous le recommande.
- Biais de l’urgence : Réagir à la pression du temps. Exemple : Acheter quelque chose en vente flash sans réfléchir.
- Biais de la frustration : Réagir à la frustration. Exemple : Quitter un jeu en ligne après avoir perdu plusieurs fois de suite.
- Biais de l’effet de dotation : Surévaluer ce que nous possédons déjà. Exemple : Refuser de vendre un objet à un prix raisonnable parce que vous y tenez.
3.3 Nous sommes attirés par les gains à court terme plutôt que par les gains à long terme
- Biais de l’hyperbolic discounting : Préférer les récompenses immédiates aux récompenses futures plus importantes. Exemple : Choisir 50€ aujourd’hui plutôt que 100€ dans un an.
- Biais de l’effet de dotation : Surévaluer ce que nous possédons déjà. Exemple : Refuser de vendre un objet à un prix raisonnable parce que vous y tenez.
3.4 Nous justifions les erreurs et les échecs
- Biais de l’autocomplaisance : Attribuer les succès à nous-mêmes et les échecs à des facteurs externes. Exemple : Blâmer le trafic pour être en retard au travail plutôt que de reconnaître que vous avez quitté la maison tardivement.
- Biais de l’effet de dotation : Surévaluer ce que nous possédons déjà. Exemple : Refuser de vendre un objet à un prix raisonnable parce que vous y tenez.
3.5 Nous sommes influencés par les incitations et les récompenses
- Biais de l’incitation : Être influencé par des récompenses et des punitions. Exemple : Travailler plus dur pour obtenir une prime.
- Biais de l’effet de dotation : Surévaluer ce que nous possédons déjà. Exemple : Refuser de vendre un objet à un prix raisonnable parce que vous y tenez.
4. Social
4.1 Nous sommes influencés par les gens autour de nous
- Biais de l’effet de bande : Suivre le comportement des autres. Exemple : Acheter un produit parce que tout le monde semble l’avoir.
- Biais de l’effet de dotation : Surévaluer ce que nous possédons déjà. Exemple : Refuser de vendre un objet à un prix raisonnable parce que vous y tenez.
4.2 Nous sommes influencés par l’autorité
- Biais de l’autorité : Être influencé par l’opinion d’une figure d’autorité. Exemple : Suivre les conseils d’un médecin célèbre sans questionner.
- Biais de l’anti-autorité : Rejeter l’opinion d’une figure d’autorité. Exemple : Ignorer les conseils d’un expert parce que vous n’aimez pas les autorités.
4.3 Nous sommes influencés par les normes et les règles
- Biais de la conformité : Se conformer aux normes sociales. Exemple : Porter des vêtements similaires à vos amis pour vous intégrer.
- Biais de l’effet de dotation : Surévaluer ce que nous possédons déjà. Exemple : Refuser de vendre un objet à un prix raisonnable parce que vous y tenez.
4.4 Nous sommes influencés par les gens que nous aimons
- Biais de l’affinité : Être influencé par les gens que nous aimons. Exemple : Acheter un produit recommandé par un ami proche.
- Biais de l’effet de dotation : Surévaluer ce que nous possédons déjà. Exemple : Refuser de vendre un objet à un prix raisonnable parce que vous y tenez.
4.5 Nous sommes influencés par la vérité (ou ce que nous pensons être la vérité)
- Biais de la vérité : Croire que quelque chose est vrai parce qu’il semble vrai. Exemple : Croire une rumeur sans vérifier les faits.
- Biais de l’effet de dotation : Surévaluer ce que nous possédons déjà. Exemple : Refuser de vendre un objet à un prix raisonnable parce que vous y tenez.
4.6 Nous sommes influencés par la façon dont les informations sont présentées
- Biais de l’effet de cadrage : Être influencé par la façon dont l’information est présentée. Exemple : Être plus enclin à acheter de la viande étiquetée « 75% sans matières grasses » plutôt que « 25% de matières grasses ».
- Biais de l’effet de dotation : Surévaluer ce que nous possédons déjà. Exemple : Refuser de vendre un objet à un prix raisonnable parce que vous y tenez.
Note : Le biais de l’effet de dotation semble être répété dans plusieurs sous-catégories. Cela peut refléter la manière dont ce biais particulier se manifeste dans différents contextes. Je l’ai donc laissé ainsi pour ne pas biaiser le biais 😉
Conclusion
Je pense que vous l’avez compris : pour moi, les biais cognitifs sont un aspect fascinant et complexe de la psychologie humaine qui a des implications profondes pour notre jugement et notre prise de décision. Comprendre ces biais peut nous aider à prendre des décisions plus éclairées, à réduire les erreurs de jugement, et à améliorer notre communication et nos relations avec les autres.
La prochaine fois que vous êtes confronté à une décision difficile, essayez de prendre du recul et d’identifier les biais cognitifs qui pourraient influencer votre jugement. Utilisez cette prise de conscience pour prendre une décision plus rationnelle et éclairée. Prêt ? Lancez-vous !