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Une loi pour engager collectivement !

Imaginez un monde où la participation à une réunion, un atelier ou une conférence n’est plus un devoir mais un choix passionné.

C’est le monde que propose la loi des deux pieds, une philosophie simple mais puissante qui redéfinit notre façon de participer et de collaborer. C’est un peu comme être au buffet de la connaissance : vous pouvez goûter à tout, mais ne restez que là où c’est délicieux pour vous !

Origines et créateurs

La loi des deux pieds a été popularisée par Harrison Owen dans les années 1980 dans le cadre de l’Open Space Technology, une méthode de facilitation de réunions. Owen, intrigué par l’effervescence des pause-café, a eu l’idée de transposer cette liberté et cette spontanéité dans le cadre formel des réunions.

Fondement de la loi des deux pieds

Ce principe repose sur une règle simple : si vous n’apprenez pas ou ne contribuez pas là où vous êtes, utilisez vos deux pieds pour vous déplacer vers un lieu plus enrichissant. Cela encourage une participation active et responsable.

Répercussions sur les dynamiques de groupe

Cette loi révolutionne les réunions et ateliers en espaces dynamiques où l’engagement n’est pas imposé mais choisi. Les participants deviennent cocréateurs de l’expérience, augmentant ainsi la pertinence et l’efficacité des échanges.

Message aux participants : le feedback sera la clé !

Attention, cette loi n’est pas un sésame à l’oisiveté ou à la bascule dans un monde de déni ou de provocation.

Ce n’est pas parce que vous avez un ressenti et que vous faite un retour à l’animateur que vous avez la science infuse, que vous devez être condescendant (en 1 ou 2 mots !) ou avoir toute autre attitude contre-productive.

Si vous utilisez la loi des deux pieds :

  • Fournissez un feedback constructif à l’animateur. Expliquez pourquoi vous avez choisi de vous déplacer, ce qui peut aider à améliorer vos futures sessions et collaboration, vous permettre d’exprimer un malaise ou un incompréhension.
  • Votre démarche devient alors un outil d’amélioration continue pour l’animateur, voire pour l’ensemble des participants.

Si vous ne voulez pas l’utiliser (et oui !), alors dites vous comment vous pourriez contribuer autrement à cette réunion atelier. Quel rôle vous pourriez prendre, quel objectif personnel vous fixer afin de maximiser ce temps et le rendre tout autant rentable pour vous que pour votre hôte.

Message à l’animateur : prévenir l’usage excessif !

Proposez cette loi mais veillez à injecter suffisamment de dynamisme et de pertinence dans votre réunion.

Je vais même aller plus loin en vous proposant de mieux travailler votre invitation.

Articulez votre invitation en 3 parties :

  1. Reconnaissance : dites aux invités pourquoi vous avez pensé à eux, les valeurs que vous leurs reconnaissez pour avoir eu envie de les convier.
  2. Attraction : rendez votre invitation attractive, partagez la vision dans laquelle vous souhaitez inclure vos invités.
  3. Choix (c’est là que vous pouvez amener la loi sans la citer) : laissez vos invités décliner votre offre, en leur demandant ce qui les dérange dans ce que vous proposez.

Un jeu de langage de l’invitation amènera à une conversation, plus qu’à des affirmations. Soyez inclusif, amenez à la co-construction orientée solution. Laissez le temps à vos invités de répondre de manière authentique et engagés.

 

Pendant votre événement, soyez à l’écoute des besoins et des intérêts des participants pour éviter une utilisation excessive de la loi, signe potentiel d’une session moins engageante.

 

Alors ?

La loi des deux pieds n’est pas seulement une permission de partir, c’est une incitation à chercher activement la valeur ajoutée.

Pour les participants, c’est l’opportunité de façonner leur expérience d’apprentissage, tandis que pour les animateurs, c’est un défi stimulant pour rendre chaque session captivante.

Rappelez-vous, les choix que vous faites, guidés par vos deux pieds, peuvent transformer l’ordinaire en extraordinaire. Alors, où vos pieds vous mèneront-ils ensuite ?

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